Hans
et Sophie sont jugés et exécutés en urgence le 22 février dans la
prison de Munich-Stadelheim. Ils ont réussi pendant leurs
interrogatoires à ne pas trahir les autres membres de la Rose
Blanche en se rejetant la faute l'un sur l'autre. L'un des hommes de
la Gestapo qui a interrogé Sophie se souvient d'elle et de sa
solidarité inébranlable avec son frère lorsqu'il lui suggérait
d'accabler son frère. Elle répondait « Si vous me posez la
question de savoir si je pense toujours avoir agi comme il le faut,
je dois répondre par oui. », et aussi « Vous vous
trompez, je referais tout exactement de la même manière, car ce
n'est pas moi, mais vous qui avez une fausse idéologie. ».
Sophie gardera la même attitude ferme et calme devant le Tribunal du
peuple (Volksgerichtshof) présidé par Roland Freisler qui
s'était déplacé pour l'occasion. Quand on demanda à Sophie les
raisons de son engagement, elle répondait « Il faut bien que
quelqu'un commence. Ce que nous avons dit et écrit, tant de gens le
pensent. Mais ils n'osent pas le dire. ». le seul remord de
Sophie et Hans fut d'avoir contribué à l'arrestation de Christoph
Probst par leur imprudence, qu'ils avaient pourtant tenté de garder
à distance à cause de sa femme et ses enfants. Pour justifier ses
actes, celui-ci déclara avoir agi sous le coup d'une profonde
dépression sans savoir vraiment ce qu'il faisait. Il fut quand même
condamné à mort avec Sophie et Hans. Avant de mourir guillotiné,
Hans s'écria : « Vive la liberté ! »
La Gestapo prit son temps pour faire passer la seconde partie d'accusés devant le tribunal. Sûrement espéraient-il en tirer plus de l'interrogatoire de Willi Graf, arrêté le 18 février. Alexander Schmorell qui s'était procuré un faux passeport et espérait quitter le pays fut reconnu et arrêté le jour de l'enterrement d'Hans, le 24 février. Kurt Hubert fut arrêté le 27 février. À côté des trois accusés principaux se tenaient onze sympathisants : Traute Lafrenz, Gisela Schertling, Katharina Schüddekopf, Helmut Bauer, Heinrich Guter, Franz Joseph Müller, Hans Hirzel et sa sœur Suzanne, Heinz Bollinger, Falk Harnack et Eugen Grimminger. Les accusés savent quel sort a été réservé à leur trois amis, alors le plus important est de sauver sa tête. Pour cela, Willi Graf met son engagement sur le compte de l'influence exercée sur lui par Hans et Kurt Hubert insiste sur ses convictions « antibolcheviques ». ils seront tout de même condamnés à mort. Les autres accusés n'ayant pas pris par directement à l'action de la Rose Blanche obtinrent des peines allant de six mois à sept ans de prison.
Il y eu un autre procès à Hambourg dans les mois qui suivirent. Hans Leipelt est arrêté en 1943 et exécuté en janvier 1945. La Gestapo infiltre le groupe d'opposant et tous sont condamné à mort, un seul échappe à sa condamnation, Kucharski, qui réussit à s'enfuir suite à des bombardement.
L'affaire fut étouffée par les journaux, même si Inge Scholl affirme que la nouvelle de ces événements csest répandu en Allemagne comme une traînée de poudre. La Rose Blanche prit toute fois valeur d'exemple.
La Gestapo prit son temps pour faire passer la seconde partie d'accusés devant le tribunal. Sûrement espéraient-il en tirer plus de l'interrogatoire de Willi Graf, arrêté le 18 février. Alexander Schmorell qui s'était procuré un faux passeport et espérait quitter le pays fut reconnu et arrêté le jour de l'enterrement d'Hans, le 24 février. Kurt Hubert fut arrêté le 27 février. À côté des trois accusés principaux se tenaient onze sympathisants : Traute Lafrenz, Gisela Schertling, Katharina Schüddekopf, Helmut Bauer, Heinrich Guter, Franz Joseph Müller, Hans Hirzel et sa sœur Suzanne, Heinz Bollinger, Falk Harnack et Eugen Grimminger. Les accusés savent quel sort a été réservé à leur trois amis, alors le plus important est de sauver sa tête. Pour cela, Willi Graf met son engagement sur le compte de l'influence exercée sur lui par Hans et Kurt Hubert insiste sur ses convictions « antibolcheviques ». ils seront tout de même condamnés à mort. Les autres accusés n'ayant pas pris par directement à l'action de la Rose Blanche obtinrent des peines allant de six mois à sept ans de prison.
Il y eu un autre procès à Hambourg dans les mois qui suivirent. Hans Leipelt est arrêté en 1943 et exécuté en janvier 1945. La Gestapo infiltre le groupe d'opposant et tous sont condamné à mort, un seul échappe à sa condamnation, Kucharski, qui réussit à s'enfuir suite à des bombardement.
L'affaire fut étouffée par les journaux, même si Inge Scholl affirme que la nouvelle de ces événements csest répandu en Allemagne comme une traînée de poudre. La Rose Blanche prit toute fois valeur d'exemple.