"On ne peut pas discuter du nazisme, ni s'opposer à lui par une démarche de l'esprit, car il n'a rien d'une doctrine spirituelle." - extrait du tract n°2
Hans, qui est
indéniablement le leader du groupe, rédige, reproduit et envoie les
premiers tracts à l'aide d'Alexander dans une période où un
tournant se dessine dans la guerre : les villes allemandes se
font bombarder plus violemment par les Anglo-saxons, Rommel est
stoppé le 3 juillet à El Alamein. Une profonde inquiétude naît
dans la population allemande. Les quatre premiers tracts de la Rose
Blanche sont envoyés entre le 27 juin et le 12 juillet 1942 à
Munich. Dans un premier, seulement un petit nombre de proches sont au
courant : Inge Scholl, Traute Lafrenz et Christoph Probst. Selon
la Gestapo, les tracts ont été envoyé par la poste à des
écrivains, des professeurs, des directeurs d'écoles, des libraires
et des médecins de Munich. Pour s'assurer que les courriers
arrivaient bien à destination, ils se les envoyaient eux-mêmes. Au
total, une centaine d'intellectuels reçurent les tracts, Scholl et
Schmorell s'étaient assurés avant qu'ils pouvaient espérer la
sympathie de ces personnes, mais 35 tracts furent rapportés à la
Gestapo. Dan ces tracts il fait appel au sens de la responsabilité
en tant que guides de la nation. Peut-être qu'Hanz avait en tête le
cours d'Hubert sur Leibniz. Dans ces tracts il cite Schiller, Goethe,
Novalis, la Bible, Aristote et même Lao Tseu. On peut pense qu'Hans
a été le rédacteur des parties idéologiques tandis que Schmorell
se chargeait des passages plus pratiques concernant notamment les
effets désastreux du nazisme ainsi que les modes possibles de
résistance.
Le cinquième tract n’apparaît que six mois après le quatrième, entre le 27 et le 29 janvier 1943. fin juillet 42, Scholl et Schmorell sont envoyés en stage sur le front de l'est pendant un trimestre. Ils vivent des expériences épouvantables mais font connaissance chaleureusement avec les populations russes. Mais un épisode douloureux intervient, le père d'Hans et Sophie est dénoncé pour avoir tenu des propos contre Hitler et est condamné à quatre mois de prison ainsi qu'une interdiction d'exercer sa profession. Hans et son frère Werner signent alors un recourt pour alléger sa peine de deux mois. Un second malheur frappe la famille, Ernst Reden, un ami de Sophie et Hanz tombe sur le front russe. Sophie déclare alors : « Cela suffit. Maintenant je vais faire quelque chose ; je vengerai cette mort. ». Au retour des amis, les activité du groupe reprennent. Hans souhaite élargir la base du groupe et renforcer ses moyens d'actions. Il demande des fonds auprès d'un ami, Eugen Grimminger, conseiller financier à Stuttgart. Au début novembre Traute Lafrenz apporte deux tracts à Hambourg. Le cinquième tract marque une deuxième phase dans l'action de la Rose Blanche. Il se présente sous la rubrique « Tracts du mouvement de résistance » et s'intitule « Appel à tous les Allemands ». La Rose Blanche veut maintenant agir sur le peuple. Le groupe décide de se contenter de l'Allemagne du sud et le tract est diffusé à Augsbourg, Stuttgart, Francfort-sur-le-main, Salzlbourg, Linz et Vienne. 6 000 à 9 000 tracts sont envoyés. Dans les villes, ils postent les lettres à plusieurs endroits différents pour brouiller les pistes. À Munich, la Rose Blanche n'a plus d'enveloppe et décide d'un mode d'action plus risqué : dans la nuit du 28 au 29 janvier 1943, ils répandent des tracts sur le sol, allant de Schwabing à la gare principale. Le jour suivant, Sophie en dépose dans les cabines téléphoniques. La Gestapo récupère 1 300 tracts.
Le défaite de la bataille de Stalingrad ébranle sérieusement le régime nazi, la Rise Blanche se saisit de cette occasion pour rédiger le sixième tract s'adressant particulièrement aux étudiants. La rédaction est confiée à Kurt Hubert chargé d'écrire dans un langage plus accessible. 200 à 300 tracts sont tirés le 12 février et sont envoyés à des étudiants issus d'un registre d'Hubert. Dans la nuit du 3 au 4 février, Hans et Alexander peignent « A bas Hitler » et « Liberté ». Hans et Willi recommencent dans la nuit du 8 au 9 février. Dans la nuit du 15 au 16 février de 800 à 1200 tracts sont postés tandis que sur les murs de la chancellerie d’État bavaroise sont inscrits « A bas Hitler » et « Hitler criminel » (Massenmörder : mot à mot « responsable de génocides »). le sixième tract est adapté à la situation, il commence sur quelques lignes d'ironie «Mon Führer, nous te remercions ! ». le matin du 18 février, Hans et Sophie arrivent à l'université avec une valise contenant des exemplaires du sixième tract. Sophie fait tomber des tracts du haut escalier, mais ils sont vus par le gardien qui les dénoncera à la Gestapo ...
Le cinquième tract n’apparaît que six mois après le quatrième, entre le 27 et le 29 janvier 1943. fin juillet 42, Scholl et Schmorell sont envoyés en stage sur le front de l'est pendant un trimestre. Ils vivent des expériences épouvantables mais font connaissance chaleureusement avec les populations russes. Mais un épisode douloureux intervient, le père d'Hans et Sophie est dénoncé pour avoir tenu des propos contre Hitler et est condamné à quatre mois de prison ainsi qu'une interdiction d'exercer sa profession. Hans et son frère Werner signent alors un recourt pour alléger sa peine de deux mois. Un second malheur frappe la famille, Ernst Reden, un ami de Sophie et Hanz tombe sur le front russe. Sophie déclare alors : « Cela suffit. Maintenant je vais faire quelque chose ; je vengerai cette mort. ». Au retour des amis, les activité du groupe reprennent. Hans souhaite élargir la base du groupe et renforcer ses moyens d'actions. Il demande des fonds auprès d'un ami, Eugen Grimminger, conseiller financier à Stuttgart. Au début novembre Traute Lafrenz apporte deux tracts à Hambourg. Le cinquième tract marque une deuxième phase dans l'action de la Rose Blanche. Il se présente sous la rubrique « Tracts du mouvement de résistance » et s'intitule « Appel à tous les Allemands ». La Rose Blanche veut maintenant agir sur le peuple. Le groupe décide de se contenter de l'Allemagne du sud et le tract est diffusé à Augsbourg, Stuttgart, Francfort-sur-le-main, Salzlbourg, Linz et Vienne. 6 000 à 9 000 tracts sont envoyés. Dans les villes, ils postent les lettres à plusieurs endroits différents pour brouiller les pistes. À Munich, la Rose Blanche n'a plus d'enveloppe et décide d'un mode d'action plus risqué : dans la nuit du 28 au 29 janvier 1943, ils répandent des tracts sur le sol, allant de Schwabing à la gare principale. Le jour suivant, Sophie en dépose dans les cabines téléphoniques. La Gestapo récupère 1 300 tracts.
Le défaite de la bataille de Stalingrad ébranle sérieusement le régime nazi, la Rise Blanche se saisit de cette occasion pour rédiger le sixième tract s'adressant particulièrement aux étudiants. La rédaction est confiée à Kurt Hubert chargé d'écrire dans un langage plus accessible. 200 à 300 tracts sont tirés le 12 février et sont envoyés à des étudiants issus d'un registre d'Hubert. Dans la nuit du 3 au 4 février, Hans et Alexander peignent « A bas Hitler » et « Liberté ». Hans et Willi recommencent dans la nuit du 8 au 9 février. Dans la nuit du 15 au 16 février de 800 à 1200 tracts sont postés tandis que sur les murs de la chancellerie d’État bavaroise sont inscrits « A bas Hitler » et « Hitler criminel » (Massenmörder : mot à mot « responsable de génocides »). le sixième tract est adapté à la situation, il commence sur quelques lignes d'ironie «Mon Führer, nous te remercions ! ». le matin du 18 février, Hans et Sophie arrivent à l'université avec une valise contenant des exemplaires du sixième tract. Sophie fait tomber des tracts du haut escalier, mais ils sont vus par le gardien qui les dénoncera à la Gestapo ...